A Florence, dans une galerie d’art, le narrateur, se trouve face à une photographie qui va raviver en lui des souvenirs lointains.
Mascarita, un ami d’université, s’était découvert une passion pour un peuple de la forêt amazonienne : les Machiguengas. Cette photographie les représente, assis en cercle autour d’un des leurs : « l’Homme qui parle ». Cet homme voyageait de famille en famille pour raconter aussi bien des nouvelles courantes que des légendes ou des mythes. Il était le ciment de ces tribus éloignées les unes des autres, le lien qui faisaient d’elles un seul et même grand peuple.
Le procédé du roman consiste en une alternance de parole : celle du narrateur et celle de l’Homme qui parle. Nous plongeons, à tour de rôle, dans les légendes et la mythologie de ce peuple dont l’existence est en grand danger et dans la fascination qu’elles exercent sur le narrateur.
Aujourd’hui encore les peuples indigènes d’Amazonie doivent se battre pour espérer exister alors ce texte est toujours d’une incroyable réalité.